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époque contemporaine

EPOQUE CONTEMPORAINE ; 19ème et 20ème siècles.

 

Sources : Anciennes archives municipales, actuel A.D.O. : Registre des Délibérations du Conseil municipal ; divers dossiers.

Le Registre des délibérations qui nous est parvenu ne débute qu’en 1810. Encore ne relate-t-il que peu de délibérations. Il présente surtout des lignes comptables jusqu’aux années 1825.

Des décisions plus précises concernant l’école se trouvent dans le chapitre consacré aux ‘’Institutions’’.

1811, le 28 février : prestation de serment de fidélité à l’Empereur Napoléon Ier par le Maire.

1817 : prestation de serment de fidélité à Louis XVIII par le Maire.

Jusqu’au milieu du 19ème siècle, la plupart des maisons sont couvertes en chaume, d’où l’attention portée au corps des pompiers volontaires. En 1826, Puiseux, Dieudonne et Anserville achètent en commun une pompe à incendie. C’est Puiseux qui en aura la garde.

En 1831, il y a 2 maisons couvertes en ardoises, 16 couvertes au moins partiellement en tuiles et 133 en chaume. 

A Neuilly, plus des 2/3 des maisons sont encore couvertes en chaume.

1832 : la Révolution n’est pas si lointaine et d’anciens usages ont laissé des traces. La municipalité réclame aux héritiers Vendeuil la possession de la place du village qui se trouve depuis des siècles au carrefour des chemins de Puiseux et d’Anserville. Le marquis prouve que c’est un terrain qui lui appartient et refuse. Le Maire répond que c’est un bien communautaire puisqu’il s’y trouvait le carcan de justice.

Décès, à Paris, du dernier descendant mâle des Vendeuil, marquis de Dieudonne, victime de l’épidémie de choléra.

1833 : on discute âprement des affaires concernant l’enseignement et l’Eglise. L’Instituteur doit recevoir le même salaire que le vicaire (celui de Puiseux puisque l’évêché n’en a pas commis à Dieudonné).

1839 : règlement pour la pâture du troupeau de moutons communal (nombre de bêtes, participation, gratification du berger… )

1849 : règlement du glanage, du râtelage et du grappillage. Il est réservé aux personnes nécessiteuses à des dates précisées.

En 1841, 50 élèves fréquentent l’unique classe sur 65 en âge de le faire. 4 familles indigentes ne peuvent payer l’écolage pour leurs enfants.

1851 : le cantonnier se plaint de sa situation. Il est seul pour l’entretien des chemins alors qu’il est obligé de s’arrêter du 15 juin au 15 septembre pour faire ses propres travaux agricoles.

1852, le 5 décembre : proclamation de l’Empire aux cris de ‘’Vive l’Empereur’’ sur la place du village. Un ‘’rafraîchissement’’ a été servi. Le curé a ensuite invité les assistants à se rendre à l’église où a été chanté le Te Deum.

1854 : la municipalité vote une imposition extraordinaire pour subvenir aux besoins de la ‘’classe nécessiteuse’’.

1855 : circulaire préfectorale demandant de trouver du travail aux ouvriers valides inoccupés pendant l’hiver. Le Maire propose l’aménagement du chemin de Montchavert à la grande route de Beauvais et le ramassage de cailloux pour renforcer le réseau des chemins.

Création d’une taxe sur les chiens. Ceux qui servent à la garde des troupeaux sont exemptés. 11 chiens recensés mais certains autres sont mal identifiés.

1856 : les héritiers Vendeuil (Cossard d’Espiès) rachètent la chapelle de La Fosse à un particulier et la donnent à la fabrique de Dieudonne.

Le 8 novembre, l’Instituteur, Monsieur Simon, est installé dans ses fonctions par le maire et le curé conjointement.

1858 : lecture d’une lettre du sous-préfet demandant d’envisager la séparation des filles et des garçons dans le milieu scolaire. L’absence de séparation, écrit-il ‘’expose la moralité des enfants à des dangers qu’il importe de prévenir’’. Réponse du Maire : pas assez de place.

42 élèves paient l’écolage ; 10 élèves ne paient rien. Le traitement de l’instituteur et les menus frais sont à la charge des parents, du département et de la commune, chacun pour un tiers environ.

1866 : un enseignement pour adulte est mis en place. Il sera assuré par l’instituteur et sera gratuit. 30 personnes sont concernées.

Le montant de l’écolage à la charge des parents est diminué. L’instituteur reçoit une compensation à la gratuité de certains élèves. Il doit toujours assurer lui-même le chauffage et l’éclairage de la classe.

1867 : création d’une Caisse des Ecoles destinée à indemniser certains parents lorsqu’ils sont privés de l’aide de leurs enfants scolarisés. Elle propose en outre des vêtements décents et des livres à ceux qui fréquentent l’école. Le Conseil s’oppose à la gratuité complète de l’enseignement et veut la limiter aux familles nécessiteuses.

Le Maire demande au curé qui vient 3 fois par semaine faire le catéchisme à l’école en requérant l’aide de l’instituteur de le faire à l’église en dehors des heures scolaires.

1868 : il n’y a pas d’ouvrier sans travail à Dieudonne.

1870, novembre à 1871 février : plusieurs réquisitions pour l’armée prussienne puis allemande. M. Gallien, le propriétaire du château, perd son cheval, son break, sa cave et son argenterie.

1871 : en janvier, un Atelier de Charité est mis en place, considérant que bon nombre d’ouvriers sont sans travail.15 ouvriers nécessiteux sont employés à la confection de la route d’Anserville sur le tracé de l’ancien chemin en supprimant la ‘’place du Carcan’’.

Hiver rigoureux ; la moitié des blés a gelé.

En décembre, grave épizootie de typhus, chez les vaches principalement.

1872 : inventaire des dommages de guerre. M. Dufay demande à être indemnisé pour le pillage de sa maison et la reconduite en charrette de soldats ivres.

1873 : inventaire du mobilier scolaire : 7 tables avec banc solidaire pour 6 élèves, 2 tables pour petits enfants,… un crucifix…

1874 : composition du Conseil de10 membres :

  • 7 cultivateurs dont le Maire ;
  • 2 artisans ;
  • le propriétaire du château.

Etat statistique du nombre de chevaux dans la commune :

  • 7 chevaux dans la ferme de Montchavert (E. Billecoq).10 chevaux en 1898 (Berthelin);
  • 7 chevaux dans la ‘’ferme du château’’ de Dieudonne (A. Dufay) 
  • 8 chevaux en 1898 (Duchatel);7 chevaux dans la ferme de la mairie (F. Vaast) ;
  • 10 chevaux en 1898 (Veuve F. Vaast) ;
  • 7 cultivateurs ont 3 chevaux ;
  • 13 cultivateurs ont 2 chevaux ;

Il faut au moins 2 chevaux pour tirer une charrue.

  • 11 cultivateurs ont 1 seul cheval ;
  • 2 cultivateurs n’ont qu’un mulet ;
  • Les 4 artisans ont tous au moins un cheval.

1876 : la subdivision des pompiers volontaires comprend 25 hommes des 3 communes concernées.

Nomination d’un second cantonnier.

1879 : les habitants de Montchavert obtiennent la pose d’une boîte à lettres et le passage du facteur.

 Hiver rigoureux. Vote d’une aide ‘’aux malheureuses victimes de la mauvaise saison’’. Les vieillards sont ‘’en assez grand nombre’’

1880 : vendue, l’ancienne école devient un cabaret.

1881 : une circulaire demande aux municipalités de fournir un secours aux propriétaires nécessiteux pour le remplacement de leur toiture en chaume par de la tuile.

Un modèle nouveau relativement léger permet de conserver l’ancienne charpente qui ne supporterait pas la tuile ‘’plate’’. C’est la ‘’tuile mécanique’’. L’ancienne ‘’panne picarde’’ est encore moins lourde et surtout moins chère mais n’est pas bien étanche.

Plusieurs demandes sont examinées.

1882 : loi sur l’enseignement. La gratuité est totale. 1/5ème du budget communal doit être consacré à l’école. Une ‘’Commission de Ecoles’’ de trois membres surveille la fréquentation.

 L’instituteur se plaint de l’absence en classe de trop nombreux élèves de juillet à décembre dès qu’ils atteignent 11 ou 12 ans. Ainsi ne passent-ils pas le Certificat d’Etudes.

Pour stimuler l’assiduité scolaire, le Conseil vote une gratification aux élèves en fonction de leur présence à l’école. Elle sera déposée sur un livret de Caisse d’Epargne. L’obtention du Certificat d’Etude sera récompensée par une gratification de 25 francs (soit environ 9 journées de travail d’un ouvrier agricole).

1883. une enquête fait état de trois cabarets à Dieudonne et un à Montchavert. Ils pourront d’ailleurs rester ouverts les nuits du 24 au 25 décembre ainsi que du 31 au 1er janvier.

1884 : création d’une Société de Chasse communale sur les terres des propriétaires volontaires. Le produit de la vente des cartes servira à l’entretien des chemins communaux.

1885 : début d’aménagement des trous d’eau en mares communales.

1888, octobre : emménagement au château de Dieudonne du marquis de San Carlos de Pedroso, son épouse et ses neuf enfants. Natif de Cuba où il fut haut fonctionnaire, il s’est exilé en France suite à son désaccord avec le roi d’Espagne sur la gestion de crise à Cuba.

12 décembre. L’ex reine d’Espagne Isabelle, elle aussi en exil en France, fait une visite remarquée à ses amis de San Carlos à Dieudonne. Les honneurs lui sont rendus par la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. 

1890 : abolition du droit médiéval de ‘’vaine pâture’’ qui permettait à n’importe quel habitant de mener paître quelques bêtes sur n’importe quelle terre non enclose une fois la récolte terminée.  Les domaines ou les champs entourés de haies étaient dits ‘’enclos’’, donc non pâturables

Création de la place publique face à la mairie école pour y créer un jardin où l’instituteur pourra enseigner l’horticulture et un espace de récréation pour les élèves.

 Le local d’incendie et d’asile de nuit sera terminé en 1893.

1891 : dix indigents reçoivent une aide pour les aider à affronter un hiver exceptionnellement froid. Les semences ont gelé.

24 janvier : grave inondation suite à une brutale fonte des neiges sur un sol gelé.

1893 : vote d’un secours pour les cultivateurs victimes de la sécheresse.

1894, le 4 février : suicide du garde champêtre, Victor Billecoq, 66 ans. Cause inconnue.

1895 : l’assistance médicale gratuite pour les indigents, refusée 9 ans auparavant, est votée.

1896 : le Conseil dispense le facteur de sa seconde levée, le dimanche.

 Le fermier du haut de Montchavert interdit l’accès à la mare qui lui appartient. La mairie envisage d’en creuser une au bas du hameau. Finalement, on transige.1898 : fourniture de chaussures, vêtements, viande, charbon aux familles nécessiteuses qui scolarisent leurs enfants.

 Etat des chevaux et des voitures réquisitionnables à Dieudonne:

  • Pas un seul cheval de trait, car trop vieux ; 5 ont plus de 20 ans. Leur nom : Jupiter, Gentil, Tambour… les plus courants : Bijou et Gamin.
  • 3 chevaux hongrés à la marquise de San Carlos.
  • 16 voitures à deux limons (brancards) dont seulement la moitié en bon état.
  • 3 voitures à timon pour plusieurs chevaux utilisables pour le transport de personnes.

 1899 : un agent communal est recruté pour l’allumage des réverbères publiques à acétylène à Dieudonne et dans les hameaux.

1900 : construction d’un abri pour pompe à incendie à Montchavert (à côté de la mare).

1900 et années suivantes : plusieurs arrêtés concernant :

  • La lutte contre la divagation des chiens dans le village et la campagne
  • L’obligation de lutter contre les chenilles dans l’agriculture par échenillage manuel.
  • L’obligation de lutter contre les hannetons dans l’agriculture par hannetonnage manuel.
  • L’obligation de lutter contre les chardons dans l’agriculture par échardonnage manuel.
  • L’obligation de décrocher le gui dans les arbres fruitiers.
  • L’obligation d’éradiquer l’épine vinette (arbuste qui favorise la propagation de certaines maladies des céréales).
  • L’obligation de curer les fossés par les propriétaires riverains.

1901 : pour la rentrée scolaire d’octobre (après 1 seul mois de vacances en septembre), le Conseil décide d’acheter des sabots, des chaussures et des galoches pour les enfants de la commune qui en manquent.

1902 : pose d’une horloge sur le fronton de la mairie.

1903, le 17 janvier : grave incendie à Dieudonne.

1904 : création d’un service de transport en charrette depuis les villages vers la gare de Bornel.

1906 : le service de la poste refuse l’Installation du téléphone dans le village : trop cher pour la commune qui ne dispose pas d’industrie.

1909 : les habitants de La Fosse font une pétition pour obtenir une boîte aux lettres ‘’… considérant que le hameau a pris une certaine importance suite à l’arrivée de plusieurs cultivateurs…’’

1910, le 27 février : ouverture d’une souscription pour venir en aide aux victimes de l’inondation. Des demandes d’aide aux vieillards dans la misère se multiplient.

1911 : veuve, la marquise de San Carlos, qui réside maintenant au château, offre le service de son automobile avec chauffeur en cas de besoin urgent. C’est une Clément-Bayard 2K de 20 cv.

Interdiction aux entrepreneurs ‘’qui viennent de dix kilomètres à la ronde’’ de ramasser des cailloux dans l’étendue de la commune.

 1912 : les élèves n’auront plus à balayer la salle de classe. Les dépenses d’éclairage (pétrole) et de chauffage (charbon) continuent d’être versées au forfait à l’instituteur.

   La population décroît :  1860 : 437 hab.

                                         1875 : 360 hab.

                                         1896 : 304 hab.

                                         1901 : 284 hab.(Dieudonne : 196 ; Montchavert : 57 ; La Fosse : 25 ; Mare d’Ovill : 6)

                                         1906 : 279 hab.

                                         1911 : 255 hab.

1914, le 26 sept. : le 143ème régiment d’infanterie territoriale stationne dans la commune dans le cadre d’une mise en défense du sud-Beauvaisis.

1914-1918 : distributions régulières de vivres.

1914, décembre : la dame veuve Albert Dufay décède à Neuilly en léguant 4000 francs (20 000€ environ) à la commune.

1916, 5 février. Démission du maire, mobilisé. Maurice Doliger, 1er adjoint, le remplace.

1916, juin : la mairie achète du sucre pour faire des confitures. Comme les clients ne peuvent pas le payer, elle fait l’avance.

1916, août : arrêté relatif à la conduite à tenir en cas de survol par un aéroplane ou un dirigeable. Lorsqu’il est signalé par une sonnerie de cloche, personne ne doit plus circuler. Chacun doit entrer se mettre à l’abri dans la maison la plus proche.  A cet effet, toutes les maisons doivent rester ouvertes.

6 officiers en repos sont logés au château. Ils se font photographier dans le parc en compagnie de Victorine Caille, l’infirmière de la marquise.

décembre : installation d’un atelier de distillation sur la place.

1918 : achat d’un chasse-neige et d’une balayeuse mécanique.

1921 : érection d’un monument aux morts de la Grande Guerre.Voir ‘’Morts pour la France’’.

1924 : rappel du règlement de 1896 relatif à l’assiduité aux séances du Conseil. Amende pour absence non prévenue : 50 cts ; pour retard : 25 cts le ¼ d’heure.

Raccordement électrique de Dieudonne confié à l’Urbaine électrique, Société d’Intérêt collectif de Neuilly-en-Thelle. Les hameaux ne sont pas concernés.

1926 : suite au refus de participation à la gestion d’un poste téléphonique à Puiseux, installation d’une cabine à Dieudonne, au bureau de tabac de M. Forlot.

1929 : vote pour le placement d’un poteau indicateur pour Dieudonne sur la R.N.1.

1933 : décision de souscrire une assurance pour les élèves scolarisés et le personnel communal.

Réfection complète de la toiture de l’église.

Installation de panneaux aux entrées de l’agglomération signalant aux automobilistes la vitesse à respecter.Moins de 3000 kg de PTC : 40 km/h ; plus de 3000 kg : 20 km/h.

1936 : les Pères Missionnaires qui logent au château demandent à la commune de financer l’électrification de l’église. L’accord porte finalement sur les 2/3.

Septembre : Une procession de jeunes filles portant la statue de la Vierge se déroule pour la dernière fois (selon un témoin de l’époque).

Vote d’une gratification à la Veuve Drocourt dont le mari fut cantonnier durant 30 ans.

1939 : la Compagnie de Pompiers volontaires compte 10 hommes.

Août- septembre : de nombreux réfugiés sont hébergés au château avant de reprendre la route vers le sud-ouest. La plupart sont étrangers.

1940-1944 : un petit polygone de tranchées allemandes est creusé dans le Bois Labbé de manière à surveiller le fond du vallon (actuel terrain de sports) avec une mitrailleuse. De temps en temps un avion de reconnaissance vient se poser.

1942 : le corps d’un soldat français non identifié est exhumé dans le parc du château.

 Le Maire est condamné à une amende de 20 reichsmarks pour n’avoir pas répondu à un état officiel dans la journée.

Sources : témoignages, conférences et publications diverses.

1944, juillet – août : exécutions de Résistants et d’otages dans les environs : Neuilly, Bornel, Ronquerolles, Château-rouge…Une compagnie de S.S. stationne au château du Tillet.(J.P. Besse, Les Maquis de l’Oise).

   Une zone de maquis se situe en Bois de Montchavert. Elle est chargée de récupérer les parachutages alliés dans la plaine de Richemont. Dans le bois,une ancienne marnière aménagée et camouflée peut accueillir temporairement plusieurs personnes en attente d’exfiltration.(témoignage recueilli de Renée Labbé, habitante de Montchavert en 1944).

Récit d’après le témoignage oral de la petite-fille de Maurice Doliger,Maire de Dieudonne en 1944.

Août le 30 ? : un officier allemand se présente chez Maurice Doliger, maire, accompagné de soldats.

Il le somme de répondre de l’absence dans le village de tous les chevaux ainsi que de tout moyen de locomotion qu’il est venu réquisitionner (il s’agit de fuir l’avance des Alliés).

   Le maire n’ignore bien sûr pas que les habitants sont allés les cacher dans les bois d’Anserville.

Devant son mutisme, l’officier et ses hommes emmènent Maurice Doliger sur la hauteur de Dieudonne par le chemin des Cerisiers en le rudoyant. L’officier le menace,l’invective et le fait mettre en joue. Il lui montre les bois alentour, attendant que le maire lui désigne les cachettes. Finalement, il lui casse sur le dos la canne dont l’homme de 70 ans s’aide pour marcher, le laisse sur place et s’en va sans avoir obtenu de réponse.

La courageuse fermeté dont Maurice Doliger a fait preuve sera reconnue par la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur le 23 septembre 1947 des mains du Député et ancien Ministre Jean Biondi et du Préfet de l’Oise Jean Benedetti.

Août le 31. Libération de Neuilly-en-Thelle. Des détachements mécanisés de troupes alliées passent dans chaque village.

Monsieur Pascal Piot, noviliacien de naissance, a consigné les résultats de ses nombreuses recherches sur l’histoire contemporaine de Neuilly dans plusieurs fascicules consultables à la médiathèque de sa ville. Certains sont disponibles sur internet. On y trouvera de quoi combler un peu l’absence de témoignage sur Dieudonne pour la période 1939 - 1945.

1944, juin, juillet, août. Chaque jour, réquisition des hommes pour planter des piquets dans les champs susceptibles de servir de pistes d’atterrissage.

8 octobre : un Comité local de Libération composé de 8 membres désignés par le Comité départemental prépare l’après-guerre. Il propose en réunion secrète un Conseil provisoire pour gérer la commune au civil jusqu’aux prochaines élections.

Ce Conseil sera accepté par le Département.

1945, 29 avril et 13 mai : élections municipales. Les femmes votent pour la 1ère fois. Le Conseil provisoire est élu. Entre les deux tours, le 8 mai, on a appris la capitulation allemande.

7 septembre : demande d’essence pour permettre à un véhicule de ravitailler Dieudonne et ses hameaux en pain.Les 2 hameaux comptent environ 40 % de vieillards sans moyen de se déplacer. Le boulanger de Bornel accepte de faire une tournée 3 fois par semaine.

Décembre : une cabine téléphonique est installée à la ferme de Montchavert. Les habitants y ont accès.

1948 : le cantonnier obtient un mois de congé annuel. En janvier.

La commune n’a pas les moyens de rempierrer tous les chemins. Cet entretien ne concernera que la traversée de Dieudonne.

Le soldat exhumé dans le parc du château en 1942 a été identifié. Il se nomme Chelali. Il était algérien. Une plaque sera posée sur sa tombe.

Le café-tabac-épicerie-cabine téléphonique a de nouveaux propriétaires : M. et Mme Malbranque. Madame tient le commerce et Monsieur est charron et maréchal ferrant.

1952, mars : le hameau de La Fosse-Saint-Clair est électrifié.

1960 : le hameau de La Fosse-Saint-Clair (27 habitants) est relié au réseau d’adduction d’eau.

1963, le 23 décembre : la compagnie de pompiers est dissoute. 10 hommes en 1955.

1972, printemps : ‘’lotissement du Château’’, 1ère tranche d’habitations.

1974 : ‘’lotissement du Château’’, 2ème tranche.

1976 : début des constructions dans les lotissements ‘’de la haute Borne’’ et de ‘’la Rue des Noisetiers’’

...

2020 : inauguration de la salle des fêtes et de la nouvelle médiathèque. 

2022 : mise en service d'une vidéo-protection pour améliorer la sécurté des habitants.

Auteur : Jacques GUILLAUME